Rencontrez Mounia,
chargée du département prototypage chez Le Point Français

Rencontrez Mounia,
chargée du département prototypage chez Le Point Français

atelier de confection textile

Bonjour Mounia, vous êtes à la tête du département prototypage chez « Le Point Français ». Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots ce qu’est votre travail ?

J’ai un CAP au lycée Magnan de couture floue que j’ai passé à Nice il y a une quarantaine d’année. Dès l’obtention de mon CAP, j’ai été embauché dans un atelier de couture niçois Cavalera (qui lui-même travaillait pour Racine). Je suis restée deux ans là-bas. Ensuite j’ai travaillé dans un atelier pendant 7 ans : Anne Chris à Rue de France qui était spécialisé dans le très haut de gamme. (Luise Marie, Chacok, Marinelli, et pleins d’autres belles maisons). Je m’occupais déjà des prototypes. J’ai fait une parenthèse dans la couture pendant une dizaine d’années en ouvrant mon propre commerce. J’ai senti le manque du textile m’envahir : j’ai donc postulé aux Galeries Lafayette à Nice en tant que retoucheuse pour ainsi terminer chez Le Point Français.

Quel est la chose que vous aimez le plus en tant que chargée du département prototypage ?

Le vêtement fini. Je trouve cela beau de voir matérialiser un croquis, et je trouve cela émouvant que je sois chargée de ces projets. J’aime les belles matières, le beau travail bien réalisé. On m’a souvent reproché d’être trop minutieuse dans les finitions, mais je n’y peux rien. (rires)

Pouvez-vous nous détailler le processus de travail avec la modéliste ?

Sincèrement, j’ai travaillé avec beaucoup de modélistes, et travailler avec Lénaïk est pour moi un réel bonheur. Jamais 1 millimètre qui dépasse, le patronage est toujours parfait. Une fois la fiche technique et le dessin réalisé par la modéliste, j’exécute le montage.

Parlez-nous de vous Mounia… qu’est-ce qui vous a poussé à travailler dans la couture ?

Pour être très honnête, ce fut un accident. J’étais en vacances, on m’a proposé d’apporter mon aide dans un atelier de couture, j’avais 16 ans. Je me suis sentie flattée qu’on me demande si tôt mes services, j’ai donc accepté. Par la suite, ce patron a trouvé que j’avais un don pour la couture. Il a donc demandé à mon père de m’embaucher, et ce fut chose faite.

Que souhaitez-vous à l’entreprise « Le Point Français » pour les prochaines années ?

La réussite. Je vois que Serge (notre patron) a un très bon feeling, je suis donc rassurée.